
Il reste un match pour écrire l’histoire
Et si c’était la bonne année ? Il y a un an, alors que le PSG avait déjà tourné les pages Neymar et Lionel Messi, Luis Enrique assurait mordicus que son équipe allait être meilleure même avec le départ du buteur prolifique qu’était Kylian Mbappé. La formation du coach espagnol est aujourd’hui bien plus complète tant offensivement que défensivement, c’est un fait. Elle se retrouve à une victoire d’un sacre en Ligue des champions, un titre européen qu’attend le Qatar depuis le rachat du club parisien en 2011.
Forts d’un avantage d’un but acquis au match aller, à Londres, les Parisiens ont disposé d’Arsenal (2-1) ce mercredi, au Parc des Princes, et ainsi composté leur billet pour la finale de Ligue des champions. Ce n’était pas une balade de santé, loin s’en faut. Qu’importe. Les Rouge et Bleu défieront l’Inter Milan, tombeur du Barça (3-3, 4-3 ap), le 31 mai à l’Allianz Arena de Munich. Deuxième finale de C1 dans l’histoire du club, après 2020.
«On a conscience qu’on va souffrir à certains moments», disait Luis Enrique avant la rencontre. Il n’imaginait sans doute pas que ses joueurs prendraient autant la marée d’entrée. Un bouillon. 15 minutes en enfer, avec cette tête de Rice juste à côté (3e) et deux énormes parades de Donnarumma (4e, 8e). Au quart d’heure de jeu, 70% de possession pour les Gunners, seuls maîtres à bord. Le PSG étouffé. L’exact opposé du début de match à l’aller.