
3 cartons rouges, 4 buts
Le CA Boca Juniors et le Benfica Lisbonne attaquent leur Coupe du monde des clubs cette nuit à Miami. L’occasion de voir à l’œuvre Angel Di Maria dans les rangs lisbonnais. Mais pas Edinson Cavani, forfait du côté de Buenos Aires.
Spectaculaire et engagé parfois à l’excès, le match entre Boca Juniors et Benfica a abouti à un résultat nul (2-2).
Et il faut dire que pour ne rien gâcher, l’ambiance a été au rendez-vous dans les tribunes du Hard Rock Stadium, copieusement garni de 55 574 spectateurs, par les quelque 40 000 supporters argentins, qui n’ont jamais cessé de chanter et d’agiter leurs écharpes jaunes et bleues, donnant à l’enceinte floridienne des airs de Bombonera, le stade bouillant de Buenos Aires.
Ces derniers ont exulté une première fois, quand l’attaquant Miguel Merentiel a ouvert le score en coupant au premier poteau une offrande du latéral gauche Lautaro Blanco, auteur sur l’action d’un délicieux petit pont sur son vis-à-vis (21e).
Et les «Dale Boca, dale Bo !» («Allez Boca, allez Bo !») ont été hurlés deux fois plus fort, quand six minutes plus tard le milieu de terrain Rodrigo Battaglia a doublé le score du crâne, après une remise de la tête de son défenseur Ayrton Costa sur un corner (27e).
La frustration a alors vite gagné Boca Juniors et Jorge Figal, auteur d’une charge trop violente sur un adversaire, a aussi été renvoyé au vestiaire par l’arbitre, loin d’avoir passé une rencontre tranquille. «Nous savons comment est le football en Argentine…», a réagi Ángel Di María à propos de l’engagement parfois limite des joueurs de son pays.