• December 4, 2024

France-Maroc pour prendre le quart

L’Équipe de France a terminé première de son groupe et peut maintenant se tourner vers les huitièmes de finale.

Après un premier match compliqué contre la Jamaïque, avec peu d’occasions, les Bleues (5e nation mondiale) ont fait beaucoup mieux par la suite. Tout d’abord, elles ont battu le Brésil avec la manière (2-1) et écrasé le Panama (6-3) avec une équipe remaniée. Dans le même temps, la Jamaïque a tenu tête au Brésil et a montré que la première rencontre des filles de Hervé Renard n’était pas si catastrophique.

Une rencontre qu’elles aborderont dans le costume de favorites, comme l’admettait de bonne grâce Eugénie Le Sommer. «On ne va pas se le cacher: on vient avec beaucoup d’ambition, et cela n’a pas changé parce qu’on joue le Maroc. On a beaucoup plus d’expérience que cette équipe, et ce sera à nous d’utiliser cela pour mettre les bons ingrédients. Après, on l’a vu, le statut de favori ne veut rien dire. On sera attentives, on a de l’humilité, on ne se prend pas pour d’autres. Le Maroc est inférieur sur le papier mais quand on voit qui elles ont sorti et où elles en sont, c’est que cette équipe a des qualités.»

Entre une équipe qui vit un rêve pour sa première participation à une Coupe du monde et une qui vise, a minima, une place dans le dernier carré, la pression ne sera pas la même à Adélaïde. Alors que se profilait un choc aux allures de revanche du dernier Euro face à l’Allemagne, la France paraît avoir gagné au change avec le Maroc, dont la montée en puissance face à la Corée du Sud et la Colombie (victoires 1-0) ne peut effacer la lourde défaite face aux Allemandes (0-6). Ne voir que cette déroute allumerait le bûcher des vanités, même si les arguments en faveur des Bleues ne manquent pas: une plus grande expérience du (très) haut niveau, un jour de récupération supplémentaire, un dernier match de groupe «géré» sur le plan physique tandis que les Marocaines devaient tout donner pour poursuivre l’aventure, un potentiel technique supérieur…